Après l'agression à Champigny-sur-Marne, les policiers et leurs femmes crient leur colère
Après l'agression d'une gardienne de la paix à Champigny-sur-Marne, des rassemblements de policiers en colère ont eu lieu dans plusieurs villes ce mardi 2 janvier. Le gouvernement promet d'agir.
Vive émotion au sein de la police ce mardi soir. La colère est partie devant le commissariat de police de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne). Au cours d'une intervention le 31 décembre, deux agents de cette ville se sont retrouvés isolés et ont été roués de coups par des dizaines de jeunes alors qu'ils étaient au sol. Plusieurs rassemblements de policiers en colère ont eu lieu dans la soirée un peu partout en France.
"Des proportions insoutenables"
"C’est la révolte. Parce qu'à un moment, on fait notre métier, on sait qu'on prend des risques quand on s'engage dans la police, ça fait partie du métier, là on a atteint des proportions qui sont insoutenables", déplore Valérie Mourier, représentante Alliance Police nationale de l'Isère.
L'Association des femmes des forces de l'ordre en colère a manifesté aussi en soutien aux victimes à Paris. Au total, huit policiers, trois militaires de l'opération Sentinelle et quatre gendarmes ont été blessés dans la nuit du Nouvel An. Ce soir, le syndicat SGP-FO appelle à manifester le 9 janvier.
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