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Allier : trois gendarmes grièvement blessés et une personne tuée dans l'explosion d'une maison

L'homme que les forces de l'ordre étaient venues interpeller est mort dans l'explosion. Une enquête pour "tentative d'homicide sur personne dépositaire de l'autorité publique" a été confiée à la section de recherches de gendarmerie de Clermont-Ferrand.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des gendarmes à Seysses (Haute-Garonne), le 7 septembre 2022. (CHARLY TRIBALLEAU / AFP)

Trois gendarmes ont été grièvement blessés et l'homme qu'ils étaient venus interpeller est mort dans l'explosion d'une maison, mercredi 15 mars à La Chapelle (Allier), rapporte le procureur de la République de Cusset Eric Neveu. L'homme, qui faisait l'objet d'un mandat d'amener et qui avait un bracelet électronique, avait préalablement proféré des menaces de mort sur un agent du Service pénitentiaire d'insertion et de probation, a appris France Télévisions de source sécuritaire.

Trois gendarmes et quatre militaires se sont présentés au domicile de l'individu mercredi, selon la même source. Alors qu'il entrait chez lui, l'homme a été suivi par trois gendarmes, qui l'ont interpellé et menotté. Ils ont alors remarqué une très forte odeur d'essence. "Immédiatement après, dans des circonstances inconnues à ce stade, une explosion [s'est produite], mettant le feu à l'habitation", a précisé la source sécuritaire.

Le pronostic vital d'un gendarme engagé

Deux gendarmes, gravement brûlés, ont été héliportés vers le service des grands brûlés de Lyon. Le troisième, plus légèrement atteint, a été conduit au Centre hospitalier de Clermont-Ferrand. Le pronostic vital de l'un des trois militaires est engagé, a précisé le procureur Eric Neveu. Trois autres gendarmes, qui sont intervenus pour extraire leurs camarades de la maison, ont été plus légèrement blessés.

L'homme, âgé de 38 ans, n'a pas pu être évacué à temps. "Les pompiers une fois sur place [sont parvenus] à retrouver son corps sans vie et à l’extraire", a ajouté la source sécuritaire. "Attendait-il les gendarmes ? Avait-il prévu de se suicider en tuant des gendarmes ? Nous ignorons pour l'heure les circonstances exactes de cette explosion, mais il y avait a priori des odeurs d'essence [lors de l'explosion]. Le toit de la maison est entièrement détruit", a précisé Eric Neveu. Une enquête pour "tentative d'homicide sur personne dépositaire de l'autorité publique" a été confiée à la section de recherches de gendarmerie de Clermont-Ferrand.

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