Fusillade dans un lycée de Grasse : le suspect "en garde à vue pour tentatives d'assassinats"

Article rédigé par franceinfo
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Des policiers déployés aux abords du lycée Alexis de Tocqueville à Grasse (Alpes-Maritimes). (MAXPPP)

Le lycéen de 17 ans interpellé après les coups de feu tirés dans le lycée Tocqueville de Grasse jeudi midi "est en garde à vue pour tentatives d'assassinats", a annoncé la procureure. 

Ce qu'il faut savoir

La procureure de Grasse, Fabienne Atzori, a indiqué, lors d'une conférence de presse, que le lycéen de 17 ans interpellé après les coups de feu tirés dans le lycée Tocqueville de Grasse (Alpes-Maritimes) jeudi 16 mars était "en garde à vue pour tentatives d'assassinats". Cette garde à vue peut durer 48 heures. Les tirs ont blessé huit personnes, dont le proviseur, qui tentait d'intercepter l'agresseur. La ministre de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem, avait plus tôt évoqué "l'acte fou d'un jeune homme fragile et fasciné par les armes". 

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Dix victimes. La procureure Fabienne Atzori a fait état de "dix victimes". Selon elle, parmi les victimes, "certaines d'entre elles ont pu regagner leur domicile, et une fois chez elles constater qu'elles avaient pu être touchées par certains plombs", autrement dit par les projectiles du fusil à pompe du tireur. Par ailleurs, parmi les victimes, "trois d'entre elles souffrent de ce qu'on appelle un choc émotionnel".

Un élève interpellé. Le suspect âgé de 17 ans a été retrouvé en possession de plusieurs armes et est "a priori inconnu des services de police", a-t-on précisé de source policière. Il paraît avoir agi seul, selon cette source, alors que les enquêteurs avaient initialement émis l'hypothèse d'une seconde personne en fuite. Il était armé d'un fusil, de deux armes de poing et de deux grenades. Il est en ce moment "en garde à vue pour tentatives d'assassinats". 

 La piste terroriste n'est pas privilégiée. Une alerte attentat SAIP, l'application d'alerte et d'information des populations en cas de crise, a été déclenchée, mais la piste terroriste n'est pas privilégiée, selon Christian Estrosi, le président de la région Paca. Les motivations du tireur "semblent liées (à ses) mauvaises relations avec d'autres élèves", a ajouté  la procureure de Grasse.