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Angolagate : Jean-Christophe Mitterrand se dit "totalement innocent"

Le Tribunal Correctionnel de Paris jugera à partir du 6 octobre l'affaire des ventes d'armes à l'Angola, dans les années 90 : ce qu'on a appelé "l'Angolagate". _ Parmi les 42 prévenus : l'un des fils de l'ancien président Mitterrand, Jean-Christophe.
Article rédigé par franceinfo
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  (Radio France ©REUTERS/Jacky Naegelen)

Au terme de sept ans d'instruction, ces 42 personnes sont accusées d'avoir organisé ou profité d'un trafic d'armes, entre 1993 et 2000, au profit du régime du président José Eduardo Dos Santos, alors en guerre contre les rebelles de l'Unita de Jonas Savimbi.

Protagonistes de cette affaire de l'"Angolagate", les hommes d'affaires français Pierre Falcone et israélo-russe Arcady Gaydamak sont soupçonnés d'avoir organisé la livraison de ces armes (chars, hélicoptères, navires de guerre et munitions) sans l'autorisation des autorités françaises. Selon l'ordonnance de renvoi du juge, MM. Falcone et Gaydamak auraient à eux deux perçus la moitié des 790 millions de dollars rapportés par ces ventes, avant d'en redistribuer une partie pour asseoir leur influence en France.

Parmi ces bénéficiaires présumés figurent l'ex-ministre français de l'Intérieur Charles Pasqua, l'ancien conseiller de Mitterrand à l'Elysée Jacques Attali, le romancier à succès Paul-Loup Sulitzer ou encore l'ex-préfet du Var Jean-Charles Marchiani, ainsi que Jean-Christophe Mitterrand.

Dans le bureau de son avocat, Jean-Christophe Mitterrand a longuement évoqué cette affaire dans laquelle il se dit "totalement innocent" . Il nie avoir eu connaissance d'un quelconque trafic d'armes, il affirme avoir été rémunéré par Pierre Falcone pour des activités tout à fait légales de conseil en placement.

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