Arrestation violente à Aulnay-sous-Bois : "Il n'est pas possible de laisser planer le doute", s'indigne le maire
Bruno Beschizza (LR) a dénoncé, dimanche, la requalification des accusations de "viol" en "violences volontaires" visant quatre policiers après dans l'ouverture d'une information judiciaire.
"L’enquête pénale doit donc être menée le plus rapidement possible et dans la plus totale transparence." Après les accusations de viol qui visent quatre policiers ayant arrêté un jeune homme à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), le maire (LR) de la ville a lancé un appel au ministre de l'Intérieur, dimanche 5 février, sur Facebook. Les quatre policiers seront présentés dans la journée à un juge de Bobigny.
Bruno Beschizza dénonce la requalification des accusations de "viol" en "violences volontaires" après dans l'ouverture d'une information judiciaire. "Nous, les Aulnaysiens, ne pouvons pas comprendre cette requalification. Elle est vécue comme un détournement de vérité", lance-t-il avant de poursuivre qu'"il n’est pas possible de laisser planer un doute, de cacher ou de dissimuler".
Soixante jours d'ITT
Gravement blessé au niveau de la zone rectale, le jeune homme était toujours hospitalisé, dimanche, après avoir été opéré. Lors de son hospitalisation jeudi à l'hôpital Robert-Ballanger d'Aulnay, un médecin a notamment diagnostiqué "une plaie longitudinale du canal anal" et une "section du muscle sphinctérien", et lui a prescrit 60 jours d'incapacité totale de travail (ITT), selon la source proche de l'enquête.
Le ministre de l'Intérieur, Bruno Le Roux, a souhaité, samedi, dans un communiqué "que toute la lumière soit faite sur les accusations d'une extrême gravité portées à l'encontre de ces fonctionnaires", prévenant que des "sanctions" seraient prises "s'il était avéré que les règles déontologiques, éthiques et de droit n'ont pas été scrupuleusement respectées".
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