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Affaire Théo : plusieurs interpellations en Ile-de-France pour des violences

Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées pour en découdre avec les forces de l'ordre, dimanche, selon la préfecture du Val-d'Oise.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Un arrêt de bus a été vandalisé lors de heurts à Argenteuil (Val-d'Oise), dimanche 12 février 2017. (JOE KLAMAR / AFP)

Nouvelle nuit de tensions. Onze personnes, dont huit mineurs, ont été interpellées et placées en garde à vue après des affrontements avec les forces de l'ordre à Argenteuil, dimanche 12 février.

A partir de 17h30, une cinquantaine de personnes s'étaient regroupées dans le secteur de la "dalle" d'Argenteuil, précise la préfecture du Val-d'Oise, "afin de provoquer des affrontements avec les forces de sécurité", après un appel lancé sur les réseaux sociaux. Ces incidents sont "sans doute" liés à l'affaire de Théo, dont l'interpellation violente a suscité une vague d'indignation, "mais on ne peut pas l'affirmer pour le moment", estime une source policière.

Un conducteur de bus blessé au visage

Un véhicule et trois poubelles ont été incendiés et des policiers ont essuyé de nombreux jets de projectiles, sans qu'aucun membre des forces de l'ordre ne soit blessé. Un bus a également été caillassé et son chauffeur a été blessé au visage tandis qu'un journaliste de BFMTV a été pris à partie par des émeutiers, précise la préfecture. "Il va bien", selon le site internet de la chaîne d'information.

Par ailleurs, dix personnes ont été interpellées en Seine-Saint-Denis, dans la nuit de dimanche à lundi, pour des violences urbaines, toujours selon la préfecture de police de Paris.

Un commissariat visé aux Ulis

Une voiture de police a été dégradée par des jets de projectiles aux Ulis (Essonne), indique le service presse de la police nationale, et la façade du commissariat a également été visée au début de la nuit. Aucun policier n'a été blessé. Dans ce département, il n'y a pas eu d'interpellations.

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