Attaque au couteau à Annecy : le suspect sera déféré samedi

France Télévisions
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Des fleurs, le 6 juin 2023, dans le parc où six victimes ont été attaquées au couteau à Annecy (Haute-Savoie). (THIERRY GUILLOT / MAXPPP)
L'homme de 31 ans est "resté physiquement à distance des enquêteurs" ainsi que du psychiatre "qui a eu du mal à l'approcher", affirme une source proche de l'enquête à France Télévisions.

Ce qu'il faut savoir

Des questions qui restent pour le moment sans réponse. L'homme arrêté après l'attaque au couteau qui a fait six blessés, dont quatre enfants à Annecy doit être déféré samedi 10 juin, a appris France Télévisions d'une source proche de l'enquête vendredi soir. Le suspect "n'a pas pu être auditionné durant sa garde à vue", a précisé cette même source, ajoutant que l'homme de 31 ans est "resté physiquement à distance des enquêteurs" ainsi que du psychiatre "qui a eu du mal à l'approcher". Par ailleurs, l'état des victimes "s'est stabilisé", ajoute cette source. Ce direct est terminé.

La garde à vue du suspect a été prolongée. Son état a été jugé compatible avec une garde à vue, a appris franceinfo de source proche du dossier. L'homme est un demandeur d'asile syrien, né en 1991 et entré légalement en France en novembre 2022. Il a été "très légèrement" blessé, selon le parquet d'Annecy. 

Le suspect "n'est manifestement pas quelqu'un de radicalisé", affirme Gérald Darmanin. Il s'agit d'une information importante, selon le ministre de l'Intérieur, puisqu'elle peut laisser entendre qu'il n'y a "pas de coordination avec d'autres attentats""Quand vous êtes habitués aux attentats islamistes, vous avez forcément à biais", a reconnu Gérald Darmanin, vendredi, après avoir été interrogé sur BFMTV sur le profil de l'homme arrêté.

Un hommage aux victimes organisé dimanche. La mairie, dirigée par l'écologiste François Astorg, a annoncé vendredi dans un communiqué qu'une marche blanche serait organisée dimanche, en hommage aux six blessés. Le rassemblement débutera à 11 heures au parc du Pâquier, où les faits ont eu lieu.

Les nouvelles des enfants blessés "sont positives", selon Emmanuel Macron. Le chef de l'Etat s'est rendu au chevet des victimes, d'abord au CHU de Grenoble (Isère), puis à l'hôpital d'Annecy. Le président de la République a assuré que les nouvelles étaient rassurantes des enfants blessés : "Tout ce qui m'a été dit va dans le bon sens."