Attaque au couteau à gare de l'Est : le suspect a été interné en psychiatrie

L'homme soupçonné d'avoir blessé au couteau le militaire Sentinelle lundi soir à Paris était déjà connu pour meurtre dans une affaire remontant à 2018, a également appris franceinfo de source policière.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Un périmètre de sécurité a été mis en place à l'extérieur de la gare de l'Est, après qu'un soldat de l'opération Sentinelle a été blessé à l'épaule par un homme brandissant un couteau, à Paris le 15 juillet 2024. (JULIEN DE ROSA / AFP)

L'homme soupçonné d'avoir blessé au couteau un militaire de l'opération Sentinelle à la gare de l'Est, à Paris, lundi soir, a été admis en soins psychiatriques, a appris France Télévisions mardi 16 juillet de source policière.

"La garde à vue du mis en cause a été levée à 8h35 aux fins d’une prise en charge à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police", confirme le parquet de Paris. 

Une enquête ouverte

Le pronostic vital du militaire blessé "n'est pas engagé", a déclaré lundi le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, apporte sur X ses "pensées au militaire blessé""Soutien et reconnaissance à nos forces armées qui participent plus que jamais à assurer la sécurité des Français", ajoute-t-il. Il se rend ce mardi, après le Conseil des ministres, à l'hôpital militaire de Percy, à Clamart (Hauts-de-Seine), pour être à son chevet, a appris franceinfo auprès du cabinet du ministre.

Un temps ouverte pour tentative de meurtre, l'enquête a été requalifiée en tentative d’assassinat."Les investigations autour des faits et de la personnalité du mis en cause se poursuivent", ajoute le parquet de Paris.

L'homme "se dit chrétien et aurait crié 'Dieu est grand" lors de l'attaque, selon une source policière à franceinfo. Il affirme avoir agi "parce que les militaires tuent des gens dans son pays". Né en République du Congo, il est de nationalité française et a été naturalisé en 2006. Agé de 40 ans, il était déjà connu pour meurtre dans une affaire remontant à 2018, a également appris franceinfo de source policière. En 2020, "la chambre de l’instruction avait constaté l’abolition de son discernement et ordonné son hospitalisation d’office", détaille le parquet.

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