Marseille : Gérard Collomb demande une mission d'inspection sur la remise en liberté de l'assaillant la veille de l'attaque au couteau
Un homme a tué deux jeunes femmes sur le parvis de la gare Saint-Charles. L'attaque a été revendiquée par l'organisation Etat islamique.
Ce qu'il faut savoir
L'homme abattu après avoir tué deux jeunes femmes sur le parvis de la gare Saint-Charles dimanche à Marseille avait été arrêté à Lyon, la veille, pour un vol à l'étalage, avant d'être relâché. Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, a saisi, lundi 2 octobre, l’inspection générale de l’administration afin de faire "toute la lumière" sur cette remise en liberté. Suivez les avancées de l'enquête en direct sur franceinfo.
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• L'homme abattu connu des services de police. Selon les informations recueillies par France Télévisions, l'homme était en situation irrégulière. Il avait été interpellé ou condamné sous sept identités différentes. Il avait notamment été arrêté ce week-end à Lyon pour un vol à l'étalage, avant d'être relâché. Le parquet antiterroriste a été saisi.
L'Etat islamique a revendiqué l'attaque. L'organisation jihadiste a revendiqué l'attaque dimanche soir, dans un communiqué diffusé par son agence de propagande Amaq et relayé par le centre américain de surveillance des sites jihadistes SITE. "L'auteur (...) provient des soldats de l'Etat islamique", assure une "source de sécurité" citée par l'organe de propagande.
Les deux victimes étaient cousines, l'une étudiante à Marseille, l'autre étudiante à Lyon.
"Il est possible de prévenir ce genre d’attaques", a réagi Christian Estrosi, président délégué de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur. "Nous voyons bien que le terrorisme est low-cost. Avec un couteau, avec une voiture, Daech essaie de semer la terreur en utilisant des barbares inconscients", a ajouté le maire de Nice.