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Attentat à Arras : la minute de silence est "un moment qui est important pour l’ensemble du pays", assure Sophie Vénétitay, secrétaire générale adjointe du syndicat enseignant SNES-FSU

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Lundi 16 octobre, trois jours après l’assassinat d’un professeur de lettres à Arras, l’heure est au recueillement dans l’ensemble des établissements scolaire. Pour Sophie Vénétitay, secrétaire générale adjointe du syndicat enseignant SNES-FSU, ce temps d’hommage est "important".
Attentat à Arras : la minute de silence est "un moment qui est important pour l’ensemble du pays", assure Sophie Vénétitay, secrétaire générale adjointe du syndicat enseignant SNES-FSU Lundi 16 octobre, trois jours après l’assassinat d’un professeur de lettres à Arras, l’heure est au recueillement dans l’ensemble des établissements scolaire. Pour Sophie Vénétitay, secrétaire générale adjointe du syndicat enseignant SNES-FSU, ce temps d’hommage est "important". (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - E. Tran Nguyen
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Lundi 16 octobre, trois jours après l’assassinat d’un professeur de lettres à Arras, l’heure est au recueillement dans l’ensemble des établissements scolaire. Pour Sophie Vénétitay, secrétaire générale adjointe du syndicat enseignant SNES-FSU, ce temps d’hommage est "important".

Lundi 16 octobre, le lycée Gambetta-Carnot a été évacué à Arras (Nord), après une alerte à la bombe. Pour Sophie Vénétitay, secrétaire générale adjointe du syndicat enseignant SNES-FSU, "il y a de l’inquiétude parce qu’on a un collègue qui a été assassiné vendredi [13 octobre]". Elle poursuit : "Il a été assassiné parce qu’il faisait son métier, exactement comme Samuel Paty. Ce matin, dans les deux heures d’échanges que nous avons eu avec les collègues, il nous revient bien qu’il y a de la crainte."

Des élèves "respectueux"

Toutefois, malgré la crainte, Sophie Vénétitay souligne qu’il y a une "volonté" de continuer à enseigner et de ne pas se laisser "terroriser". Les enseignants ont eu un temps d’échange lundi matin. Selon la syndicaliste, ce moment est "important" pour pouvoir "travailler avec les collègues à ce qu’on répond [aux] élèves". "C’était un moment plein d’émotion avec les collègues. Il y avait aussi de la colère", précise-t-elle.Concernant la minute de silence, prévue à 14h, Sophie Vénétitay indique que "c’est un moment qui est important pour l’ensemble du pays". Elle assure que les "élèves sont respectueux". 

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