Attentats de janvier 2015 : "À ce moment-là, je n’avais fait aucune négociation", explique un négociateur du RAID

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 11min
Attentats de janvier 2015 : "À ce moment-là, je n’avais fait aucune négociation", explique un négociateur du RAID
Attentats de janvier 2015 : “À ce moment-là, je n’avais fait aucune négociation”, explique un négociateur du RAID Attentats de janvier 2015 : "À ce moment-là, je n’avais fait aucune négociation", explique un négociateur du RAID (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Frédéric Martin, ancien négociateur du RAID, est l’invité d’"Autrement dit", mardi 7 janvier, sur franceinfo. Il était présent lors des assauts contre les terroristes en janvier 2015.

"Au moment de l’attentat de Charlie Hebdo, j’ai été rappelé de mes congés pour renforcer le dispositif", a expliqué Frédéric Martin, ancien négociateur du RAID et auteur du roman "Janvier : le jour où nous avons été applaudis". Il était présent lors des assauts contre les terroristes après les attentats terroristes de janvier 2015. L’ancien négociateur était présent à Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne) au moment de la prise d’otages des frères Kouachi. "Là, on va recevoir une information comme quoi il y a une prise d’otages à Vincennes mais sans plus de précision", a-t-il expliqué. "La tension va monter parce qu’on va apprendre au fur et à mesure que c’est une opération terroriste, connectée, avec une population sensible dans un grand volume", a-t-il ajouté. 

En contact avec Amedy Coulibaly

"Ce n’est pas évident pour une première parce qu’à ce moment-là, je n’avais fait aucune négociation", a affirmé Frédéric Martin. Il a pu entrer en contact avec Amedy Coulibaly, terroriste de l’Hyper Cacher. "C’est une situation qui est très paradoxale parce que vous avez un individu qui est très offensif, très actif, très véhément, et puis tout de suite après, ça va se calmer, il y a une phase de stabilisation, il va même avoir des échanges avec les otages", a-t-il raconté, précisant que ses échanges avec le groupe de la négociation ont été plutôt "calmes, de bon ton". 

Regardez l'intégralité de l'interview dans la vidéo ci-dessus

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.