Attentat sur les Champs-Elysées : le procureur François Molins confirme l'absence de "signe" de radicalisation de l'assaillant en détention
L'enquête se poursuit, au lendemain de l'attaque dans laquelle un policier a été tué et deux autres blessés.
Ce qu'il faut savoir
Au lendemain de l'attentat qui a causé la mort d'un policier sur les Champs-Elysées, à Paris, les enquêteurs poursuivent leurs investigations, vendredi 21 avril, à deux jours du premier tour de l'élection présidentielle. Le procureur de la République de Paris, François Molins, a tenu une conférence de presse en fin de journée. Il a confirmé l'absence de "signe" de radicalisation de l'assaillant en détention.
• Pas de "signe" de radicalisation de l'assaillant. Karim Cheurfi, un Français de 39 ans, né à Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), n'avait "pas présenté de signes de radicalisation" pendant les 14 années qu'il a passées en prison, a indiqué François Molins, confirmant qu'il n'était pas fiché S. Un Coran et diverses armes ont été retrouvés dans son véhicule. Il s'agit d'un fusil à pompe avec des munitions de calibre 12, deux gros couteaux de cuisine et un sécateur.
Trois membres de l'entourage de l'assaillant abattu ont été interpellés et placés en garde à vue. Et leurs domiciles ont été perquisitionnés par les enquêteurs durant la nuit de jeudi à vendredi, selon les informations de franceinfo.
Le policier grièvement blessé est hors de danger, a assuré vendredi midi à franceinfo le ministère de l'Intérieur. Un autre policier avait été légèrement blessé ainsi qu'une touriste. Un "hommage" au policier tué, ainsi qu'une "action symbolique" sur les Champs-Élysées seront organisés la semaine prochaine, a annoncé la maire de Paris Anne Hidalgo à France Bleu Paris.
La campagne électorale bouleversée. Annulation de déplacements et changement de ton, les candidats s'adaptent, mais la campagne continue, jusqu'à vendredi soir, minuit.