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Banderole "anti ch'tis" : trois supporters mis en examen

Trois supporteurs du PSG entendus dans le cadre de l'enquête sur la banderole injurieuse déployée lors de la finale de la Coupe de la Ligue au Parc des princes ont reconnu les faits devant la police et ont été mis en examen.
Article rédigé par franceinfo
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  (Radio France © images France 3)

Ces trois personnes, deux supporteurs non affiliés à une association, et un membre du club des Boulogne Boys, ont expliqué à la police que la banderole avait été fabriquée la veille du match en onze morceaux de cinq mètres chacun environ, qui ont été introduits séparément dans le stade. Tous trois ont "exprimé des regrets et renvoyé à des pratiques qui seraient habituelles dans d'autres stades", a précisé le procureur François Molins, qui a ouvert une information judiciaire pour provocation à la haine lors d'une manifestation sportive. Il ne demande pas le placement en détention des trois suspects, mais un placement sous contrôle judiciaire avec interdiction de stade.

Perquisition au club de supporters "Boulogne Boys"

Parallèlement, une perquisition a eu lieu ce matin au club de supporters du PSG "Boulogne Boys", au Parc des Princes. Des traces de peinture ont été retrouvées dans le local, selon l'AFP, et un stadier entendu hier par la police aurait indiqué que la banderole a été confectionnée dans ce local.

Samedi soir au Stade de France, lors de la finale de Coupe de la Ligue
remportée par le PSG face à Lens (2-1), une banderole affirmant "Pédophiles,
chômeurs, consanguins: bienvenue chez les Ch'tis" avait été déployée. Un geste qui avait suscité une vague d'indignations et plusieurs dépôts de plaintes.

Une enquête pour "provocation à la haine ou à la violence" a été ouverte
lundi et confiée par le parquet de Bobigny à la BRDP.

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