Bayonne : la famille du chauffeur de bus mise sur la justice
Le ministre des Transports s’est rendu à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) pour rencontrer les chauffeurs, collègues de l’homme en état de mort cérébrale après son agression. Une marche blanche est prévue le mercredi 8 juillet.
Entourée de ses filles, Véronique Monguillot se rappelle de 28 années de vie commune, arrêtées brutalement. Son mari, chauffeur de bus de 59 ans, a été roué de coups dimanche 5 juillet alors qu’il demandait à des usagers de porter un masque dans le véhicule qu’il conduisait. Il est actuellement en état de mort cérébrale. Sa femme a constaté la violence des coups à l’hôpital : "J’ai vu un visage que je ne connaissais pas, qui était tuméfié. J’ai vu quelqu’un de mort devant moi."
L’espoir d’une condamnation exemplaire
Sa fille de 18 ans, émue, se souvient de son dernier échange avec lui : "Je reviens en bus, il était encore là, je vais le voir, il me dit : 'j’attaque mon dernier voyage et je reviens à la maison tout à l’heure', et finalement c’est son dernier voyage de toujours." Sur le terrain de la justice, sa femme espèce une condamnation exemplaire. Quatre personnes ont été placées en examen, dont l’un déjà connu des services de police. Le chef d’homicide volontaire est retenu pour deux d’entre eux.
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