Le bijoutier de Nice accuse la famille du braqueur, qui répond
Le frère du jeune homme tué a réagi à ces propos sur Europe 1, estimant que le bijoutier avait fait "justice lui-même".
"Je regrette parce qu'il est mort. C'est ça que je regrette." Stephan Turk, le bijoutier niçois qui a tué, le 11 septembre, Anthony Asli, l'un des deux braqueurs de son magasin, est revenu sur son geste, mercredi 18 septembre sur Europe 1. Il a aussi livré ses impressions sur l'affaire, pointant la responsabilité de la famille du jeune homme dans le braquage.
"Ce n'est pas lui le responsable, c'est son père le responsable !", a-t-il jugé. "Où est sa famille ? Où est son père ? Qu'est-ce qu'il dit son père au journal ? 'Mon fils avait besoin d'argent'... Mais ça ne va pas ça ! (...) Il faut juste bien élever ses enfants", a ajouté le bijoutier, mis en examen pour homicide volontaire.
"Mon frère, ce n'était pas Mesrine"
Le bijoutier niçois a assuré qu'il n'avait pas l'intention de tuer le jeune homme. "Je voulais arrêter le scooter, c'est tout. Je ne voulais toucher personne. (...) J'ai tenté d'arrêter le scooter, c'est tout, si j'avais voulu tirer sur lui, j'avais l'occasion, il était devant moi à un mètre", s'est-il défendu.
Quelques minutes plus tard, toujours sur Europe 1, le frère du braqueur, Yannick, a répondu avec colère au bijoutier, en estimant qu'il avait "voulu se faire justice lui-même". "Mon frère, ce n'était pas Mesrine ! C'était un petit gamin comme il y en a de partout dans les quartiers. (...) Qu'il n'en parle plus jamais de mon frère ! (...) Déjà qu'il l'a tué, il veut le salir maintenant ?"
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