Cinq personnes, dont quatre mineurs, mises en examen, un mois après la mort à Antibes d'un jeune de 18 ans poignardé

Le jeune homme a été tué il y a un mois à la suite d'un guet-apens lors d'un rencard amoureux.
Article rédigé par franceinfo - Avec France Bleu Azur
Radio France
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Temps de lecture : 2min
Le piège a ét tendu par une jeune fille et quatre autres jeunes hommes, qui ont tous été écroués. Photo d'illustration. (REMY PERRIN / MAXPPP)

Un mois après la mort d'un jeune, poignardé à Antibes (Alpes-Maritimes) le 14 septembre près d'un centre commercial, cinq personnes ont été mises en examen, a appris samedi 19 octobre France Bleu Azur auprès de la police judiciaire.

Il s'agit de quatre hommes dont trois mineurs, et d'une jeune fille de 16 ans, placée sous contrôle judiciaire. Les quatre garçons, âgés de 15, 16 et 19 ans, ont été mis en examen pour assassinat. Deux d'entre eux ont été incarcérés, l'un était déjà en détention pour une autre affaire, et le dernier a été placé sous contrôle judiciaire.

Un rencard fixé sur Snapchat

L'enquête a démontré que le jeune homme a été victime d'un guet-apens amoureux, après un rendez-vous fixé avec la jeune fille sur le réseau social Snapchat. Arrivé sur le lieu du rendez-vous, les quatre jeunes hommes l’ont attiré au sous-sol d'une résidence. La victime s'est enfuie du garage avant de s'effondrer dans la rue, victime d'un coup mortel au thorax.

Grâce à des empreintes digitales laissées sur les vêtements et deux bombes lacrymogènes abandonnées sur place, les enquêteurs sont parvenus à identifier un premier puis un deuxième adolescent de 16 ans, tous deux connus des services de police. Les deux autres suspects de 15 et 19 ans sont eux inconnus de la police.

Le 12 octobre, une jeune fille de 16 ans s'est présentée au commissariat d’Antibes, d'abord entendue en audition libre comme témoin des faits. Mais les 15 et 16 octobre, la police l'a interpellée, elle ainsi que les trois autres suspects encore en liberté.

Pendant sa garde à vue, la jeune fille a confirmé avoir donné rendez-vous au jeune homme de 18 ans, mais a expliqué agir sous la contrainte, et sans connaître le motif du rendez-vous. Les trois hommes ont affirmé avoir agi dans le cadre de représailles contre la victime, qui était connue de la police et ont désigné le quatrième, déjà incarcéré, comme l'auteur du coup de couteau mortel.

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