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Cold case en Isère : "Nous avons toujours été convaincus" que l'homme qui a avoué "était impliqué", témoigne le mari de Marie-Thérèse Bonfanti

Thierry Bonfanti, mari de Marie-Thérèse Bonfanti, disparue en 1986 en Isère, revient sur franceinfo vendredi sur la mise en examen d'un homme qui, 36 ans après les faits, a avoué l'avoir tuée.

Article rédigé par franceinfo
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Une des zones de recherche des ossements de Marie-Thérese Bonfanti, à Grenoble, le 23 juin 2021. (DENIS MASLIAH / MAXPPP)

"Nous avons toujours été convaincus" que l'homme qui a avoué "était impliqué dans l'affaire. Il a mis 36 ans à passer aux aveux", a témoigné sur franceinfo Thierry Bonfanti, mari de Marie-Thérèse Bonfanti, disparue en 1986 en Isère. Un homme a avoué son meurtre 36 ans après. "36 ans, cela a été très compliqué pour moi et mes enfants mais la vie est un combat", a ajouté Thierry Bonfanti.

"Cet aveu est vraiment quelque chose qui nous a touchés profondément. Nous n'y croyions plus et notre soulagement est énorme.

Thierry Bonfanti

à franceinfo

La famille n'a jamais abandonné : "C'est important que toute la famille soit là parce que quand vous êtes un peu découragé il y a toujours quelqu'un qui reprend le flambeau. C'est très important." Elle a recueilli des indices, des preuves, les a apportés à la justice. L'enquête a été rouverte en 2020. "Il y a un énorme travail qui a été fait à partir de 2020 pour reprendre le dossier :  nous avons été beaucoup plus précis dans la relecture, poursuit-il. Nous avons pu mettre le doigt sur un point précis et c'est ce qui nous a permis d'avancer dans cette nouvelle enquête."

Un procès est "possible mais pas certain en l'état d'avancement de la procédure", a expliqué de son côté Me Bernard Boulloud, l'avocat de la famille Bonfanti. "Juridiquement, c'est possible puisqu'on peut dire que tant qu'on n'a pas retrouvé le corps, la prescription ne court pas. On va se battre, il y a d'autres possibilités de recourir sur le plan civil contre la personne mise en examen. Cela va être un long débat."

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