Attaque terroriste dans un lycée d'Arras : "Un moment d'union et de recueillement" sera organisé dans les écoles lundi, annonce Gabriel Attal
Ce qu'il faut savoir
"L'école ne se laissera pas terroriser." Après l'attaque au couteau qui a fait un mort et trois blessés, vendredi 13 octobre, dans un lycée d'Arras (Pas-de-Calais), le ministre de l'Education nationale a annoncé "un renforcement des forces de sécurité aux abords des établissements" scolaires. "Dès demain", ils "feront l'objet d'une surveillance renforcée". Egalement, 'un moment d'union et de recueillement" sera organisé dans les écoles lundi. Ce direct est désormais terminé.
La France passe en alerte "urgence attentat". Il s'agit du niveau le plus haut du dispositif Vigipirate, qui en compte trois. "Quand on passe à ce niveau de vigilance, c’est pour dire à tous les Français, à toutes les administrations de faire attention", a précisé le ministre de l'Intérieur sur TF1. "D'après nos informations, il y a sans doute un lien entre ce qui s'est passé au Proche-Orient et le passage à l'acte", a ajouté Gérald Darmanin.
L'Assemblée nationale illuminée aux couleurs de la France ce soir. Il s'agit de rendre "hommage à l'enseignant tué et aux personnels blessés" et "pour rappeler que les valeurs de la République ne connaissent pas la nuit".
Emmanuel Macron s'est rendu sur place. Le chef de l'Etat est arrivé aux alentours de 15 heures à Arras. Il a dénoncé la "barbarie du terrorisme islamiste" et a affirmé qu'une autre "tentative d'attentat", "dans une autre région", a été déjouée. D'après une source policière à franceinfo, un homme, porteur d'un couteau, a été interpellé par la police à Limay (Yvelines), alors qu'il sortait d'une salle de prière située non loin d'un lycée.
Neuf personnes interpellées, dont le principal suspect. Originaire du Caucase et âgé de 20 ans, cet homme est un ancien élève de l'établissement. Huit autres personnes ont été arrêtées, dont la mère du principal suspect, ainsi que son frère âgé de 16 ans, sa sœur et son oncle, a appris franceinfo de source proche de l'enquête.
Le suspect était sous surveillance. L'homme suspecté de l'attaque était suivi de près par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), selon une source des services de renseignement à France Télévisions. Il avait été contrôlé jeudi, sans que rien puisse lui être reproché, poursuit la même source, qui souligne qu'aucun élément ne permettait d'annoncer un passage à l'acte. Par ailleurs, le frère du suspect, qui est écroué, avait été arrêté en 2019 dans le cadre d'un projet d'attentat déjoué.