Enseignante tuée à Saint-Jean-de-Luz : "C'était une très jolie et très bonne personne, qui était aimée de tous", déclare son compagnon
Ce qu'il faut savoir
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Une enseignante du lycée Saint-Thomas-d'Aquin de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques) a été tuée, mercredi 22 février, après avoir été poignardée par un élève de sa classe, a annoncé le parquet de Bayonne. Le suspect, âge de 16 ans, était en garde à vue mercredi après-midi. "C'était une très jolie et très bonne personne, qui était aimée de tous", "qui n'était pas dans le conflit" et "passait au moins 80-90% de son temps à faire son travail pour son école, même pendant les vacances", a témoigné son compagnon sur BFMTV, mercredi soir.
L'enseignante a été poignardée lors d'un cours. La professeure d'espagnol, âgée de 53 ans, a été poignardée en plein cours au niveau du thorax, a précisé le procureur de la République de Bayonne à franceinfo. Un élève "s'est approché d'elle et lui a planté un grand couteau dans la poitrine, sans rien dire", a raconté Inès, 16 ans, présente dans la classe au moment des faits.
Une enquête ouverte pour "assassinat". Le procureur de la République de Bayonne, Jérôme Bourrier, s'exprimera jeudi après-midi au sujet des premiers éléments de l'enquête. Il a toutefois déclaré, mercredi après-midi, aux côtés de Pap Ndiaye, qu'une enquête avait été ouverte pour "assassinat", soit "un meurtre avec préméditation". Elle a été confiée à la police judiciaire de Bayonne.
L'élève a déclaré être "possédé". L'adolescent soupçonné d'avoir commis les faits a été interpellé. Pour l'instant, peu d'informations sont connues sur ses motivations. Il a déclaré être "possédé" et avoir entendu des voix, a appris franceinfo de source proche de l'enquête. Il "n'était pas connu des services de police, ni des services de justice", a déclaré le procureur de Bayonne. La police judiciaire de Bordeaux est saisie.
Une minute de silence jeudi après-midi dans tous les établissements scolaires. Une minute de silence sera observée jeudi à 15 heures dans l'ensemble des établissements scolaires, ainsi que dans les centres du Service national universel (SNU), a précisé le ministre de l'Education nationale, Pap Ndiaye, présent sur les lieux du drame mercredi après-midi.
Elèves et professeurs pris en charge par une cellule psychologique. Au total, 90 élèves "sont pris en charge depuis ce matin par une cellule psychologique", a déclaré Pap Ndiaye. "Les professeurs que nous avons rencontré sont pris en charge", a-t-il ajouté. "Rien ne laissait penser à la survenue d'un drame aussi épouvantable. Cet établissement est un établissement calme, réputé pour son sérieux et pour la sérénité de son climat scolaire. Il n'y a donc pas lieu d'en tirer de conclusion hâtive", a poursuivi le ministre de l'Education nationale.