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Le mari d'Alexia Daval, la joggeuse assassinée fin octobre en Haute-Saône, a été interpellé

Le corps de la jeune femme a été trouvé deux jours après sa disparition, calciné, dissimulé sous des branchages, à plusieurs kilomètres du parcours habituellement emprunté par la jeune femme.

Article rédigé par franceinfo
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Jonathan Daval, lors d'une conférence de presse à Gray (Haute-Saône), le 2 novembre 2017. (SEBASTIEN BOZON / AFP)

Le mari d'Alexia Daval, la joggeuse assassinée fin octobre en Haute-Saône, a été interpellé peu après 9 heures, annonce lundi 29 janvier la procureure de Besançon, Edwige Roux-Morizot. Une perquisition est en cours à son domicile.

Jonathan Daval, 34 ans, avait prévenu les gendarmes, le samedi 28 octobre vers midi, inquiet de ne pas voir rentrer son épouse Alexia, partie faire son jogging vers 9h30. Le corps de la jeune femme avait été trouvé deux jours plus tard, calciné, dissimulé sous des branchages, dans le bois de Velet-Esmoulin, à plusieurs kilomètres du parcours habituellement emprunté par la jeune femme.

La piste d'une dispute conjuguale

Les enquêteurs explorent l'hypothèse d'une "dispute conjugale qui aurait mal tourné". "Le couple, qui avait des difficultés à avoir un enfant, connaissait en effet de vives tensions", selon des sources citées par l'AFP. Lors de sa première audition, en tant que simple témoin, Jonathan Daval avait d'ailleurs évoqué une dispute avec sa compagne la veille de sa disparition. Cette altercation expliquait, selon lui, les marques de griffures, voire de morsures visibles sur ses mains.

Interrogée par l'AFP, la procureure de Besançon a seulement confirmé l'interpellation du mari et n'a pas voulu donner d'autres informations. Elle a prévu de tenir une conférence de presse à l'issue de la garde à vue de Jonathan Daval.

Fin novembre, l'avocat du jeune homme  avait déploré les "rumeurs toxiques" désignant son client comme potentiel auteur du meurtre de son épouse. "Il a découvert tout cela sur les réseaux sociaux avec effarement ! Il se demande comment on peut penser une telle chose, c'est très violent", avait déclaré Me Randall Schwerdorffer.

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