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Info France 3 Mort d'Alexia Daval : la défense de son mari, Jonathann, mise à mal par le dernier rapport d'expertise scientifique

France 3 a pu se procurer les résultats du dernier rapport d'expertise scientifique réalisée sur le corps d'Alexia Daval. Ils viennent mettre à mal la défense du principal accusé, son mari Jonathann. 

Article rédigé par France 3
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Publié Mis à jour
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Jonathann Daval, le 2 novembre 2017 à Gray en Haute-Saône. (SEBASTIEN BOZON / AFP)

La défense de Jonathann Daval, accusé du meurtre de sa femme Alexia en octobre 2017, un peu plus fragilisée. Selon un dernier rapport d'expertise scientifique auquel France 3 a pu avoir accès, jeudi 18 octobre, seul l'ADN appartenant à Jonathann Daval a été retrouvé sur le cadavre et sur le lieu où a été découvert le corps de la jeune femme. Une information qui vient mettre à mal les explications de son mari, qui avait accusé en juillet son beau-frère Grégory Gay d'avoir étranglé la victime lors d'une crise d'hystérie.

Mis en examen en janvier pour "meurtre sur conjoint", Jonathann Daval avait fini par reconnaître avoir étranglé son épouse lors d'une dispute au domicile du couple, à Gray-la-Ville (Haute-Saône), dans la nuit du 27 au 28 octobre 2017. Lors de sa garde à vue, le suspect avait affirmé qu'il ne "voulait pas" tuer son épouse, mais qu'ils en étaient venus aux mains et qu'il avait étranglé Alexia en tentant de la "maîtriser". Il avait également évoqué "un pacte secret" passé avec la famille pour dissimuler les faits.

Une demande de remise en liberté rejetée

Mais en juillet, il avait subitement changé de version, niant avoir tué Alexia Daval et accusant le frère de celle-ci. Dans une lettre adressée début octobre au tribunal de grande instance de Besançon, Grégory Gay a demandé à être confronté à Jonathann Daval, son avocat dénonçant des "allégations invraisemblables" et une version "particulièrement odieuse pour la famille de la victime"

Jeudi dernier, une demande de mise en liberté de Jonathann Daval a été refusée par le juge des libertés et de la détention. "Le premier motif de rejet est la nécessité de conserver les preuves ou indices matériels", a justifié le magistrat, relevant que "l'on en est à la quatrième version fournie par Monsieur Daval sur les faits".

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