Disparition d'Émile: les ossements découverts après neuf mois d’enquête

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L’enquête sur la disparition du petit Émile a donné lieu à de multiples auditions, gardes à vue, à des fouilles méticuleuses, et même à une mise en situation. Retour sur neuf mois de mystère.
Disparition d'Émile: les ossements découverts après neuf mois d’enquête L’enquête sur la disparition du petit Émile a donné lieu à de multiples auditions, gardes à vue, à des fouilles méticuleuses, et même à une mise en situation. Retour sur neuf mois de mystère. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo
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L’enquête sur la disparition du petit Émile a donné lieu à de multiples auditions, gardes à vue, à des fouilles méticuleuses, et même à une mise en situation. Retour sur neuf mois de mystère.

Le 8 juillet 2023 au Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), le petit Émile disparaît lors d’une fête de famille. Dans sa déclaration, son grand-père affirme, qu’autour de 16 h 30, l’enfant échappe à sa vigilance. La famille et les voisins partent à sa recherche. Deux témoins du petit village de 25 habitants disent avoir aperçu le petit garçon descendre en direction d’un rond-point, aux alentours de 17 h 15 en bas du hameau. Quelques dizaines de minutes plus tard, à 18 h 12, la grand-mère appelle les secours et déclare la disparition de son petit-fils. 

Une disparition incompréhensible

Les recherches commencent à 18 h 40. Plusieurs centaines de bénévoles, accompagnés par des brigades ratissent le secteur. Durant un mois, les gendarmes fouillent toutes les maisons, perquisitionnent la téléphonie. Les voisins sont entendus : personne n’a vu Émile au-delà d’une fontaine où les chiens ont perdu sa trace. Désemparés, ses parents lancent un appel à l’aide. Des scènes de reconstitution ont été réalisées dans le hameau pour chercher le moindre indice qui aurait pu échapper à la vigilance des enquêteurs.

"Un moment ou un autre, il se peut qu’une personne parle, se confie, fasse des révélations de façon spontanée (…) même si on se trouvait dans un village de campagne, le fait d’avoir croisé un prédateur est possible", selon l’ancien procureur Jacques Dallest, auteur de Cold case, un magistrat d’enquête. Neuf mois après sa disparition, la découverte des ossements du petit garçon de deux ans relance l’enquête. Les analyses criminalistiques se poursuivent.  

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