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Disparition du petit Émile : de nouvelles perquisitions menées par une cinquantaine de gendarmes

Elles visent notamment les domiciles de toutes les personnes présentes à Vernet le jour de la disparition du garçonnet.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Une cinquantaine de gendarmes mobilisés le 7 novembre 2023 pour des perquisitions dans le cadre de l'enquête sur la disparition du petit Emile à Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) en juillet dernier. (CAMOIN ERIC / MAXPPP)

Une nouvelle série de perquisitions est menée depuis mardi 7 novembre au matin par une cinquantaine de gendarmes, près de quatre mois après la disparition du petit Émile dans le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), a appris ce mardi franceinfo auprès des gendarmes, confirmant une information du journal Le Parisien.

Ces perquisitions, selon nos informations, sont menées dans les Alpes-de-Haute-Provence par les gendarmes de la section de recherches de Marseille et par le groupement de gendarmerie du département. Elles sont également menées dans d'autres départements. Mardi à 13 heures, plusieurs domiciles avaient été perquisitionnés et d'autres devaient encore l'être dans l'après-midi.

Selon une source proche du dossier, les enquêteurs savent désormais qui était présent au Vernet le jour de la disparition du petit Émile. "Nous cherchons à nous intéresser à toutes ces personnes, c'est pour ça qu'il y a des perquisitions dans d'autres départements, pour viser les gens qui étaient présents mais qui ne résident pas au Vernet", précise cette source.

Disparu depuis début juillet

Ces perquisitions sont effectuées en lien avec le travail d'enquête sur les supports numériques des personnes qui étaient présentes au moment de la disparition, ajoute également cette source. Mi-octobre, une perquisition avait déjà été menée par les gendarmes dans un domicile d'un habitant du Haut-Vernet.

Émile, deux ans et demi, a disparu le 8 juillet dernier dans le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) alors qu'il était en vacances chez ses grands-parents. Il avait échappé à leur surveillance. Une enquête de flagrance avait été ouverte le 9 juillet pour "recherche des causes de disparition inquiétante". Fin août, elle avait ensuite basculé en enquête préliminaire pour "enlèvement, arrestation, détention et séquestration arbitraires".

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