Mort du petit Emile : "Je savais que c'était lui", témoigne la randonneuse qui a découvert le crâne de l'enfant fin mars

Emile avait disparu le 8 juillet 2023 dans les Alpes-de-Haute-Provence, alors qu'il venait d'arriver pour les vacances d'été chez ses grands-parents maternels.
Article rédigé par franceinfo
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Des gendarmes sur une route menant au hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), le 4 avril 2024. (THIBAUT DURAND / HANS LUCAS / AFP)

"Cela aurait pu tomber sur quelqu'un d'autre, c'est tombé sur moi." Plus de quatre mois après les faits, la randonneuse qui avait découvert au printemps le crâne et des dents du petit Emile se confie auprès de La Provence, samedi 17 août. "C'est choquant, témoigne-t-elle au sujet de cette découverte. Je savais que c'était lui. (...) Et puis, vu le secteur, il ne fallait pas se raconter d'histoires. J'étais persuadée qu'il s'agissait du crâne de cet enfant." 

Emile avait disparu le 8 juillet 2023, alors qu'il venait d'arriver pour les vacances d'été chez ses grands-parents maternels, dans leur résidence secondaire du hameau du Haut-Vernet, rattaché au village du Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Pendant neuf mois, l'enquête n'avait rien donné de concret, jusqu'à la découverte le 30 mars du crâne et de dents de l'enfant par cette promeneuse, à environ 1,7 km du hameau. 

"Comme les conditions météo étaient très difficiles, avec de la pluie et du vent mêlés, autant d'éléments propices à ce qu'il disparaisse, j'ai jugé bon qu'il fallait que je ramasse ce petit crâne", décrit-elle auprès de La Provence. C'est la première fois que je portais un crâne. Il était très léger. Alors, j'ai pris la décision de le ramener et de le rapporter à la gendarmerie."

La mort de l'enfant reste inexpliquée

Les juges d'instruction, qui pilotent l'enquête à Aix-en-Provence, avaient déployé dans la foulée des dizaines de gendarmes sur le terrain. Ils ont pu retrouver des vêtements et un petit bout d'os, dans la même zone, en contrebas de là où avait été découvert le crâne. Pour autant, ces découvertes n'ont toujours pas permis d'expliquer la mort de l'enfant. Des expertises poussées se poursuivent à Pontoise, à l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN).

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