Mort du petit Émile : le directeur général de la gendarmerie se rend au Haut-Vernet pour rencontrer les enquêteurs

Émile, deux ans et demi, était porté disparu depuis le 8 juillet dernier, lors d'une fête de famille dans le hameau du Haut-Vernet, rattaché au Vernet.
Article rédigé par franceinfo
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Les gendarmes bloquent l'accès au Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), lundi 1er avril, où les recherches sont en cours après la découverte samedi de quelques ossements dont le crâne du petit Emile. (GILLES GALLINARO / FRANCEINFO)

Le directeur général de la gendarmerie nationale rend visite aux enquêteurs en charge des investigations dans l'affaire de la mort d'Émile au Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) ce jeudi, a appris franceinfo auprès de la gendarmerie.

Près de neuf mois après la disparition du garçon de 2 ans et demi et cinq jours après la découverte d'une partie des ossements près du hameau, Christian Rodriguez se rend sur place en raison du "fort engagement des gendarmes". 

Une trentaine de gendarmes fouillent actuellement les lieux de la découverte des ossements, sur une centaine présents sur place, ainsi que deux équipes cynophiles, spécialisées dans la recherche de restes humains, et des experts de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN). Les équipes sont notamment constituées "d'anthropologues" qui vont permette "d'exploiter au maximum" les données des enquêteurs. Par ailleurs, ces équipes de l'IRCGN peuvent "modéliser la scène" de découverte des ossements, grâce à des "techniques de virtualisation des scènes de découverte". 

La zone de découverte "sera bouclée tant que les enquêteurs auront besoin de travailler dans un environnement protégé", a rappelé le commandant du groupement de gendarmerie Pierre-Yves Bardy, lors d'une conférence de presse, lundi 1er avril. La zone est totalement interdite d'accès depuis la découverte des ossements.

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