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Disparues de la gare de Perpignan : un homme interpellé

Un homme de 54 ans a été placé en garde à vue ce mardi à Perpignan. Mis en cause par son ADN, il est suspecté d’avoir un lien avec l’affaire dite des "disparues de la gare de Perpignan" de la fin des années 1990.
Article rédigé par Elise Delève
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Les trois femmes qui ont disparues à Perpignan entre 1995 et 1998 © Maxppp)

L’affaire est pour l’instant un mystère. Entre 1995 et 1998, trois femmes ont disparu autour de la gare de Perpignan. Ce mardi, plus de quinze ans après les faits, un homme a été interpellé et placé en garde à vue. Agé de 54 ans, il est déjà connu pour agressions sexuelles.

 

Dans cette affaire, deux corps ont été retrouvés mutilés, notamment celui d’une jeune femme de 19 ans, Mokhtaria Chaïb, le 20 décembre 1997. Les enquêteurs avaient également retrouvé le corps de Marie-Hélène Gonzales, assassinée en juin 1998. Des rapprochements ADN sur ces cadavres ont permis de retrouver la trace de cet homme, après qu'un laboratoire a isolé en 2013 deux ADN masculins. La confrontation récente de ces prélèvements avec le fichier national des empreintes génétiques vient de déboucher sur cette arrestation. Une troisième femme, Tatiana Andujar, disparue en 1995, n'a jamais été retrouvée.

Un espoir pour les familles

Au début de l'enquête, plusieurs suspects avaient été mis en cause, l'un d'entre eux avait même été incarcéré mais, depuis, les investigations étaient au point mort. Cette interpellation est un véritable espoir pour les familles des victimes.

Mercredi matin, sur France Bleu Roussillon, Me Etienne Nicolau, l'avocat des familles des victimes a expliqué que "les familles n'ont jamais baissé les bras, (...) sentent qu’on a franchi un évènement qui pourrait amener à la solution des crimes. Ce sont des éléments qui peuvent permettre de résoudre l’énigme des disparus. Ce sont des éléments sérieux que je connaissais avant l’arrestation de cet homme et qui me permettaient de penser qu’un jour on arrêterait quelqu’un" a réagit l'avocat. 

"Ce sont des éléments qui peuvent permettre de résoudre l'énigme des disparus" Me Etienne Nicolau, avocat des familles de disparus

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