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Essonne : le maire et deux élus d'Orsay agressés et menacés pendant une réunion publique

Une habitante d'Orsay (Essonne), a agressé le maire PS de la ville et deux élus lors d'une réunion publique, lundi. Ils ont tous les trois déposé plainte.
Article rédigé par franceinfo, avec France Bleu
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Le maire PS d'Orsay, en Essonne, et deux élus ont été agressé par une habitante de la commune, lundi, lors d'une réunion publique. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS)

Le maire PS d'Orsay, en Essonne, et deux élus, Eliane Sauteron et Louis Leroy, ont été agressés par une habitante de la commune lors d'une réunion publique ce lundi, a appris France Bleu Paris mercredi confirmant une information du Parisien. Cette réunion portait sur l'aménagement de la ZAC de Corbeville sur le plateau de Saclay.

Une femme assise au premier rang a invectivé le maire socialiste sur un sujet autre que le thème de la réunion. Elle a ensuite menacé de le frapper avec sa béquille, puis elle a donné des coups de poing dans tous les sens. Eliane Sauteron, une conseillère municipale, a reçu des coups de poing sans pour autant être blessée. Quant à Louis Leroy, élu d'opposition, l'habitante lui a adressé un doigt d'honneur.

Les trois élus ont déposé plainte

"Je n'ai pas senti venir" l'agression, explique David Ros. Le maire affirme qu'il n'avait jamais été victime "d'acte de violence avant", même s'il sent que "la tension monte depuis la fin du Covid". Il craint la multiplication de ce type de "bombes à retardement dans l'espace public". Il salue la solidarité du tissu d'élus locaux et la réactivité de la police, de la préfecture et du procureur de la République.

Les trois élus ont porté plainte. La femme a été déférée ce mercredi après-midi, en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, indique le parquet d'Evry. Cette procédure permet de juger une personne qui reconnaît les faits sans audience devant le tribunal correctionnel. Le procureur va lui proposer une sanction. Si elle accepte, elle ne passera pas devant le tribunal. Si elle refuse, elle devra passer devant le tribunal.

David Ros souhaite reprogrammer la réunion publique, écourtée par l'intervention de militants écologistes puis par l'agression. Il réfléchit à un format adéquat pour ne pas attiser les tensions, peut-être par visioconférence.

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