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Ferrara jugé en appel pour son évasion spectaculaire

Le "roi de la belle", comme on l'a surnommé, comparaît à partir d'aujourd'hui devant la cour d'assises de Paris, qui siège en appel. En première instance, il avait été condamné à 17 ans de réclusion pour sa spectaculaire évasion de la prison de Fresnes, en 2003. _ Sept autres hommes comparaissent, dont son ancien avocat, Karim Achoui.
Article rédigé par franceinfo
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Ils sont huit dans le box des accusés. Soupçonnés d'avoir participé, de près ou de loin, à l'évasion d'Antonio Ferrara de la prison de Fresnes, en 2003. Une rocambolesque opération qui a valu au "roi de la belle" une peine de 17 ans de réclusion criminelle en première instance, en décembre 2008. Son procès en appel s'ouvre aujourd'hui, devant les assises de Paris.
_ Son ancien avocat, Me Karim Achoui, se voit reprocher d'avoir donné le top départ de l'opération. Il a écopé de sept ans de prison, avant d'être libéré sous caution.

Le 12 mars 2003, à 4h15 du matin, une dizaine d'hommes lourdement armés et cagoulés avaient pris d'assaut la maison d'arrêt. Ferrara avait été transféré dans une cellule disciplinaire, proche du mur d'enceinte, deux jours auparavant - il avait refusé une fouille à l'issue d'un parloir avec le collaborateur de son avocat, Me Karim Achoui.
_ Et la bande ne fait pas dans le détail, ouvrant des brèches dans le portail à coups d'explosifs et de tirs d'armes automatiques. Ferrara lui-même fait sauter la fenêtre de sa cellule grâce à des explosifs que lui aurait fait passer un surveillant.

Son procès, il y a près de deux ans, avait d'ailleurs été tout autant agité : Ferrara avait quitté l'audience, ainsi que deux autres accusés et leurs avocats - le procès s'était poursuivi sans eux.
_ Pas étonnant qu'ils aient fait appel...

Aujourd'hui, le contexte a changé. Ferrara dit aborder les débats “en toute sérénité” , selon l'un de ses avocats, Me Lionel Moroni. Il faut dire qu'il a été acquitté récemment pour deux attaques de fourgons blindés. Sa défense espère faire alléger sa peine, en obtenant l'acquittement sur l'un des chefs d'accusation, celui de "complicité de tentative d'homicide" contre les deux surveillants qui se trouvaient dans les miradors - ceux-ci avaient été fortement choqués mais pas blessés lors de l'assaut.

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