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Coups de feu dans un lycée à Grasse : l'installation de portiques de sécurité est "techniquement irréaliste"

Après la fusillade qui a eu lieu, jeudi, au lycée Tocqueville de Grasse, le débat sur l'installation des portiques de sécurité est remis à l'ordre du jour. Une mesure "techniquement irréaliste" pour Philippe Tournier, secrétaire général du SNPDEN-UNSA.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Deux policiers au lycée Tocqueville de Grasse, le 16 mars 2017. (VALERY HACHE / AFP)

Philippe Tournier, secrétaire général du SNPDEN-UNSA, principal syndicat de chefs d'établissements, a estimé vendredi 17 mars sur franceinfo que l'installation de portiques de sécurité dans les établissements scolaires était une solution "techniquement irréaliste", alors qu'un élève de 16 ans a ouvert le feu, jeudi, dans son lycée à Grasse, dans les Alpes-Maritimes faisant une dizaine de blessés légers.

"La solution des portiques est une solution techniquement irréaliste aujourd'hui. Il faudrait que les élèves arrivent plus d'une heure à l'avance pour être contrôlés le matin", a-t-il expliqué. "Aux États-Unis et au Brésil où des idées de ce type ont été effectivement évoquées il y a une dizaine d'années, cela a été abandonné pour des raisons tout simplement pratiques", a-t-il cité en exemple.

"Les systèmes mis en place sont efficaces"

Selon Philippe Tournier, "la meilleure des protections, c'est ce qui est arrivé à Grasse", c'est "d'avoir les bonnes réactions". Il a salué la rapidité de l'intervention des forces de l'ordre : "Entre le moment où il est entré dans l'établissement et le moment où il a finalement été interpellé, il s'est écoulé, tout compris, moins de dix minutes. Ce qui montre que les systèmes mis en place sont efficaces."

Le syndicaliste a tenu à rendre hommage au chef d'établissement du lycée Tocqueville qui a tenté d'empêcher le tireur d'agir : "Il faut saluer sa présence d'esprit et son courage qui a évité certainement que la France ne connaisse, hier, la première tuerie scolaire de son histoire."

Philippe Tournier : "Entre le moment où il est rentré dans l'établissement et le moment où il a finalement été interpellé, il s'est écoulé tout compris moins de 10 minutes."

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