Garde à vue d’adolescentes : des parents portent plainte
Confirmation d’une source policière. Les trois adolescentes ont bien été menottées le 3 février dernier. Pas par les policiers qui ont procédé à leur interpellation, mais pendant leur transfert dans un cabinet médical : "elles ont été mises dans un fourgon où se trouvaient d’autres personnes. Et toutes ont été menottées comme le veut l’usage pendant le transport du commissariat du XXe arrondissement à un cabinet médical situé dans le XVIIIe", précise cette source.
Une famille porte plainte. Les parents d’Anne ce sont toujours indignés des conditions de ces interpellations et de la garde à vue qui a suivi. D’où la plainte pénale contre la police déposée lundi par leur avocat Jean-Yves Halimi. Elle vise "tout à la fois les conditions de l’interpellation (pendant son sommeil, à son domicile, en l’absence des parents, en tenue de nuit) que le menottage intervenu pendant la période de garde à vue", précise l’avocat.
Enquête administrative. L’Inspection générale des services a ouvert une enquête sur cette affaire. En attendant les policiers ont réagi vivement aux accusations de faire une "politique du chiffre". Les fonctionnaires affirment qu’ils ne font qu’appliquer les textes actuels. Ils refusent d’endosser la responsabilité de la hausse des gardes à vue. Lundi, à Troyes, deux adolescents de 13 et 14 ans se sont retrouvés menottés par des policiers après avoir été contrôlés dans un autobus sans titre de transport valide…
Caroline Caldier avec agences
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