Puy-de-Dôme : trois gendarmes tués par un forcené
Trois gendarmes ont été tués par un forcené, mardi 22 décembre. Ils avaient été appelés pour des violences conjugales dans un hameau de Saint-Just, dans le Puy-de-Dôme.
La scène s’est déroulée à Saint-Just (Puy-de-Dôme) dans le hameau du Gros, aux alentours de 21 heures, mardi 22 décembre. Une femme fait face à son compagnon violent, réfugiée sur le toit de sa maison. Les gendarmes sont appelés en urgence et pris pour cible dès leur arrivée par le forcené. "La patrouille […] essuie des coups de feu, les gendarmes sont blessés, explique Maddy Scheurer, porte-parole de la Gendarmerie nationale, à France Télévisions. Dans un second temps, une deuxième patrouille arrive sur les lieux et de la même façon, le tireur est déterminé, il tire sur les gendarmes, ils sont blessés."
Le brigadier Arno Mavel, 21 ans, l’adjudant Remi Dupuis, 37 ans et le lieutenant Cyrille Morel, 45 ans, succombent à leurs blessures. Rompu au maniement des armes, le tireur disposait d’au moins un fusil d’assaut et de deux pistolets Glock. Il sera retrouvé mort par balles dans son véhicule. Le témoignage de sa compagne, saine et sauve, devrait permettre de mieux comprendre le déroulement du drame.
Profil du tueur
Camille Da Silva, journaliste France Télévisions en duplex depuis Saint-Just, évoque un "homme discret" peu connu des habitants du hameau, originaire de la région parisienne et venu s’installer il y a quelques années. Il formait avec sa compagne une famille recomposée : elle avait deux enfants et lui une fille. Le forcené était par ailleurs "connu des services de justice pour des affaires de pension alimentaire non payée". "Selon nos confrères de la presse régionale, l’homme serait un ancien de militaire, il avait plusieurs armes et était déclaré au titre de tireur sportif", conclut la journaliste.
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