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Gironde : un homme interpellé après avoir agressé son bébé de quatre mois devant sa mère et des employés de mairie

L'homme, qui venait de se séparer avec sa compagne, a passé une corde autour du cou de son bébé avant de le soulever en l'air.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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La commune de Cenon, près de Bordeaux, en Gironde.  (GOOGLE MAPS)

Un homme a agressé son bébé de quatre mois mardi 3 janvier, dans l'après-midi à Cenon (Gironde), a appris mercredi franceinfo de source policière. Alors qu'il venait de se séparer de sa compagne, il a fait irruption dans la mairie annexe du quartier de La Morlette, dans cette commune proche de Bordeaux, pour s'en prendre au nourrisson qui était avec sa mère. L'homme a alors passé une corde autour du cou de son bébé avant de le soulever en l'air, a ajouté cette même source.

Jean-François Egron, le maire de Cenon, interrogé par France Bleu Gironde, confirme que cet homme âgé de 34 ans a passé une corde autour du cou du bébé avant de le soulever en l'air avec la corde et de le secouer pendant plusieurs secondes. Tout cela devant la mère du bébé, âgée de 40 ans, et les employés de la mairie. Le bébé a été admis à l'hôpital pour examen, son pronostic vital n'est pas engagé selon la source policière jointe par franceinfo. Le parquet de Bordeaux indique à franceinfo que la Cellule d'accueil d'urgences des victimes d'agression (CAUVA) a évalué l'ITT de l'enfant à un jour. 

Une cellule psychologique mise en place 

Le père de l'enfant a pu être rapidement interpellé par les policiers municipaux, d'après les informations de France Bleu Gironde, il a alors été placé en garde à vue pour "violences volontaires sur mineur de moins de 15 ans par ascendant". Il est toujours entendu ce mercredi après-midi, selon le parquet qui précise que cet homme fera l'objet d'un défèrement ce jeudi en vue d'une comparution immédiate. 

L'enquête est confiée à la sûreté départementale de la Gironde. Ce mercredi, la mairie annexe de Cenon, où s'est déroulée l'agression, est fermée. Les employés sont très choqués, indique le maire de la commune à France Bleu. Une cellule psychologique est mise en place.

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