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Grenoble : des pompiers qui rentraient d'intervention se font voler leur matériel

Cinq individus, dont l'un armé d'un couteau, ont pris à partie des pompiers à Grenoble. Deux malfaiteurs ont été placés en garde à vue, indique France Bleu Isère.

Article rédigé par franceinfo - Avec France Bleu Isère
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Les pompiers de Grenoble (Isère) ont été pris à partie par cinq individus (CAPTURE ECRAN GOOGLE MAPS)

Des pompiers qui rentraient d'intervention se sont fait voler du matériel à Grenoble, samedi 28 juillet au matin, rapporte France Bleu Isère. Ils ont été pris pour cible par un groupe d'individus, dont un armé d'un couteau. Deux jeunes sont en garde à vue et trois autres sont recherchés. 

Un homme a barré la route du camion tandis que les malfaiteurs ont surgi pour voler du matériel de découpe et de désincarcération : une disqueuse et une tronçonneuse thermique. Le matériel dérobé n'a pas été retrouvé.

"On n'a pas choisi ce métier pour se faire agresser", s'est ému Frédéric Bologna, président du syndicat autonome des sapeurs-pompiers et des personnels administratifs et techniques de l'Isère. Concernant ses collègues, il estime "qu'ils ont fait preuve de sang-froid. Ils revenaient d'une nuit chargée en termes d'interventions. Ils sont en colère et dépités de ce qui leur est arrivé".

Les pompiers savent que c'est un métier dangereux. Ils acceptent la possibilité d'avoir un accident sur un feu, mais se faire agresser gratuitement, ils ne comprennent pas

Frédéric Bologna

France Bleu Isère

Un appel lancé aux autorités pour défendre les pompiers

Selon le président du syndicat autonome des sapeurs-pompiers, ce genre d'agressions n'est pas une première. Mais "il ne faut pas le banaliser. Il est temps que le préfet et les élus locaux prennent les mesures qui s'imposent. On est formés à intervenir pour éteindre des feux, pour porter secours, pas pour le maintien de l'ordre ou la sûreté"

Frédéric Bologna réclame un renforcement des effectifs de sapeurs-pompiers car "nous n'avons plus les moyens de mener nos mission comme on le souhaiterait", assure-t-il.

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