Grenoble : le second braqueur présumé en liberté, les policiers en colère
Ils sont indignés : la ministre de la justice, Michèle Alliot-Marie, les syndicats de police et le parquet ne comprennent pas la décision du juge des libertés.
_ Interpellé mardi à Voreppe (Isère), à une quinzaine de kilomètres de Grenoble, le jeune homme a déjà été condamné à sept reprises. Il a notamment été mis en examen par une juge pour “vol à main armée” et “tentative d'homicides volontaires”.
Le juge des libertés et de la détention est allé à l'encontre des réquisitions du parquet qui avait requis son placement en détention judiciaire.
Le procureur général de Grenoble, Martine Valdès-Boulouque, a jugé la décision de remise en liberté “absolument inacceptable compte tenu des charges très graves qui pèsent” contre Monsif Ghabbour. Le parquet doit faire appel de la décision. Même réaction du côté des syndicats de police : Synergie, le second syndicat d'officiers dénonce cette libération comme un “acte de forfaiture”.
Monsif Gabbour aurait participé avec Karim Boudouda au braquage du casino d'Uriage dans la nuit du 15 au 16 juillet 2010. Pendant la nuit, Karim Boudouda a été abattu par les forces de l'ordre. Un décès qui a provoqué trois nuits d'émeutes dans le quartier de la Villeneuve à Grenoble.
Thibault Lefèvre, avec agences
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