Cet article date de plus de six ans.

Hautes-Pyrénées : un livreur jugé jeudi à Tarbes pour avoir brûlé les yeux de plusieurs chiens pendant sa tournée

Ce Tarbais est accusé d'avoir aspergé plusieurs chiens avec un produit abrasif. L'homme de 47 ans justifie son geste par une phobie des chiens.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un chien derrière un portail (illustration). (SEBASTIEN JARRY / MAXPPP)

Un homme de 47 ans comparaît jeudi 15 novembre devant le tribunal correctionnel de Tarbes (Hautes-Pyrénées) pour avoir infligé des sévices à des animaux, rapporte France Bleu Béarn. Ce Tarbais, qui distribue des publicités dans les boîtes aux lettres, est accusé d'avoir aspergé plusieurs chiens avec un produit abrasif. Il a expliqué avoir une phobie des chiens.

"Un liquide incolore et sans odeur"

Six propriétaires de chiens résidant à Horgues ont déposé plainte, en mai dernier. Leurs chiens souffraient de brûlures aux yeux. L’enquête a révélé qu'un livreur, prénommé David, était l'auteur de ces sévices. L'homme, qui distribue des publicités dans les boîtes aux lettres de l'agglomération, va devoir s'expliquer. Il a affirmé avoir trouvé en faisant sa tournée le pulvérisateur en plastique avec lequel il a aspergé les animaux, et qu'il ne savait même pas ce qu'il contenait, évoquant simplement "un liquide incolore et sans odeur".

Face aux enquêteurs, il s'est défendu de tout sadisme et a expliqué avoir la phobie des chiens, après avoir déjà eu des problèmes en distribuant ses publicités dans les boîtes aux lettres. Les victimes de ce produit abrasif sont, pour la plupart, de gros chiens. Il y a deux patous, "Douchka" et "Finger" ou encore "Java", un beagle. Des chiens de tailles plutôt moyennes type shetland, ou "Berly" un labrador, ont également été aspergés, ainsi qu'un tout petit chien : "Elyos", un cavalier king-charles.

Tous les chiens sont aujourd'hui guéris

Les maîtres reconnaissent que leurs chiens aboient derrière les clôtures, comme des chiens de garde, mais qu'ils sont inoffensifs. Et puis, ajoutent-ils, il y avait toujours un portail, une clôture ou un mur pour protéger le livreur. David agissait d'ailleurs depuis le trottoir. Le livreur a expliqué qu'il craignait que les chiens passent sous les clôtures. On ne connaît toujours pas le produit pulvérisé. Tous les chiens, qui ont souffert de brûlures au niveau des yeux, sont aujourd'hui guéris, après avoir reçu des soins.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.