Athènes et son acropole sont entourés par les flammes. Le dernier bilan fait état d'au moins 74 morts. Le Premier ministre Aléxis Tsípras parle d'une situation hors de contrôle.
À Rafina, en Grèce, c'est une course contre la montre qui s'engage pour éviter que le feu ne se propage. Mais pour ces hommes, impossible de faire reculer les flammes. Elles ont embrasé ces maisons toute la nuit, grignotant inexorablement chaque parcelle de terrain. Le bilan : plusieurs dizaines de morts et des dizaines de disparus. Les autorités ont évacué les habitants et les touristes qui s'étaient réfugiés sur la côte jusque tôt ce matin. "Heureusement que la mer était juste à côté : on a plongé dedans, mais les flammes nous ont touché le dos. C'était terrible", témoigne un habitant.
"Elles ont essayé de se protéger en s'enlaçant"
Ce mardi 24 juillet au matin, dans cette station balnéaire à une trentaine de kilomètres d'Athènes, les habitants sont encore abasourdis. Au milieu des cendres encore fumantes, les pompiers fouillent les décombres, pendant que les rescapés cherchent leurs proches. Les secouristes n'ont pas encore identifié toutes les victimes. Dans cette maison en bord de mer, 26 corps calcinés ont été retrouvés. "Il semblerait que les victimes se connaissaient, elles ont été retrouvées par petits groupes de trois ou quatre", atteste Vassilis Andriopoulos, de la Croix Rouge grecque. "Elles étaient probablement amies, ou membres d'une même famille, parce qu'elles ont essayé de se protéger en s'enlaçant." Plus au nord, dans la ville de Rafina, les habitants arrosent les quelques braises qui restent. Un autre départ de feu continue lui de ravager la côte est, à une cinquantaine de kilomètres d'Athènes.
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