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Affaire Benalla : contradictions autour d'une sanction

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Affaire Benalla : contraction autour d'une sanction
Affaire Benalla : contraction autour d'une sanction Affaire Benalla : contraction autour d'une sanction (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
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La journée de ce mardi 24 juillet a été marquée par un important revirement dans l'affaire Benalla : celui d'Alain Gibelin. Explications.

Directeur de l'ordre public, Alain Gibelin, qui s'était exprimé lundi 23 juillet devant l'Assemblée sur l'affaire Benalla, est revenu sur certains de ses mots. Lundi soir, sous serment, il affirmait en effet en commission qu'Alexandre Benalla avait bien assisté à des réunions stratégiques au moment où il était censé être suspendu. Cette version a été immédiatement démentie par l'Élysée qui répète qu'Alexandre Benalla a bien été mis à pied et privé de salaire du 4 au 19 mai dernier.

Rétropédalage d'Alain Gibelin

Ce mardi matin, rétropédalage d'Alain Gibelin. Il a envoyé une lettre à la présidente de la commission d'enquête. "Il ne nous dit pas avoir menti, mais avoir commis une erreur", confie Yaël Braun-Pivet, présidente LREM de la commission d'enquête. Un changement de version jugé inaudible par l'opposition. Pour la première fois, l'avocat d'Alexandre Benalla s'est exprimé face aux caméras et a donné la version de son client : "Mon client n'était pas là pendant cette période de suspension, il était en Bretagne", a-t-il assuré. Ce mardi soir, lors de son audition, le directeur de cabinet de l'Élysée a affirmé avoir lui-même notifié Alexandre Benalla de cette mise à pied et d'en avoir vérifié son application.

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