Ain : un grand abattoir partiellement détruit par un incendie criminel
Aucun blessé n'est à déplorer et les animaux ont pu être évacués à temps après l'incendie qui a partiellement détruit l'abattoir de Haut-Valromey (Ain), dans la nuit de jeudi à vendredi.
Un grand abattoir a été partiellement détruit dans la nuit de jeudi 27 à vendredi 28 septembre sur la commune du Haut-Valromey, dans le département de l'Ain, par un incendie d'origine criminelle, a appris franceinfo auprès de la gendarmerie nationale, confirmant une information d'Europe 1. L'enquête est confiée à la brigade de recherche de Belley.
Aucune revendication n'a été retrouvée sur le site, qui n'a jamais fait l'objet de menaces particulières par le passé, a précisé la gendarmerie nationale à franceinfo, alors que plusieurs boucheries et fromageries ont été prises pour cible, ces derniers mois en France, par des militants végans et antispécistes.
Des animaux secourus à temps
Le feu s'est déclaré vers 1 heure du matin vendredi, dans les établissements Gesler, un grand complexe comprenant un abattoir, une charcuterie et des locaux administratifs. Il n'y a eu aucun blessé, mais près de 3 000 mètres carrés ont été partiellement détruits par l'incendie. Des animaux, qui se trouvaient dans un bâtiment annexe, ont pu être évacués et n'ont pas été blessés.
Plusieurs départs de feu ont été relevés sur le site par les enquêteurs, pour qui la piste criminelle ne fait pas de doute. D'après les informations recueillies par franceinfo, le ou les intrus se sont introduits par effraction en sectionnant une partie du grillage qui sécurisait le site. Plusieurs camions frigoriphiques, un tracteur et un stock de palettes, collés au bâtiment, ont été incendiés volontairement, ce qui a propagé l'incendie à tout le complexe.
Plus de 65 pompiers venus de plusieurs centres de secours et d'importants moyens ont été mobilisés. L'incendie était circonscrit vendredi vers 8 heures, mais les pompiers étaient toujours sur place, rapporte France 3 Auvergne-Rhône-Alpes.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.