Julien Dray entendu près de 36 heures en trois jours
"Il tenait à s'expliquer, non devant la presse, mais devant les autorités judiciaires", a indiqué son avocate Florence Gaudillière, ajoutant qu'il "a point par point et centime par centime fait la démonstration qu'il n'avait pas perçu la moindre somme illégalement".
Fin 2008, le parquet de Paris a rendu publique l'existence d'une enquête préliminaire ouverte suite à une dénonciation de Tracfin, la cellule antiblanchiment de Bercy. Les services du procureur évoquaient des détournements de fonds "commis à des fins apparemment personnelles" au préjudice de l'association "Les parrains de SOS Racisme" et de la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL) entre janvier 2006 et septembre 2008.
Deux proches de Julien Dray étaient ainsi soupçonnés d'avoir encaissé des chèques de ces associations puis, quelques jours plus tard, d'avoir émis des chèques en faveur du député de l'Essonne.
Après six mois d'enquête, l'avocate assure que le rapport Tracfin présentait "des qualifications pénales totalement infondées".
Plusieurs dizaines de personnes ont été entendues par les enquêteurs dans le cadre de cette enquête. Le parquet de Paris attend dorénavant le rapport de synthèse des enquêteurs pour se prononcer sur cette affaire dont la médiatisation a été critiquée tant par le principal intéressé, Julien Dray, que par plusieurs hommes politiques.
L'enquête devrait être bouclée dans les prochaines semaines. Le parquet aura alors le choix entre renvoyer Juilen Dray en correctionnelle ou classer sans suite le dossier.
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