Affaire Jacqueline Sauvage : les réactions sont nombreuses
À deux reprises, un jury populaire avait condamné Jacqueline Sauvage. C'est ce que rappellent les magistrats alors que François Hollande lui a accordé une remise de peine gracieuse.
Vendredi 29 janvier, les trois filles et les deux avocates de Jacqueline Sauvage se sont rendues à l'Elysée pour rencontrer François Hollande. Elles ont réussi à le convaincre puisque le président a accordé dimanche une grâce partielle à leur mère. Bientôt, Jacqueline Sauvage sera libre, pour le plus grand bonheur de ses filles. "C'est une libération, un soulagement [...]. Elle va pouvoir enfin vivre sa vie", explique Carole Marot, fille de Jacqueline Sauvage.
Remise en cause du jury populaire
Le 3 décembre dernier, sa mère était condamnée à dix ans de réclusion criminelle pour le meurtre de son mari violent. Trois coups de fusil dans le dos, en épilogue de quarante-sept ans de violence conjugale, mais pas de légitime défense selon les jurés. Pour les magistrats, la grâce atteint le principe même du jury populaire. "C'est une remise en cause d'une décision prise par un jury. C'est-à-dire des citoyens qui ont été tirés au sort et qui sont censés représenter la population", dénonce Virginie Duval de l'Union syndicale des magistrats.
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