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Grâce de Jacqueline Sauvage : l'histoire d'un droit controversé

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Grâce de Jacqueline Sauvage : l'histoire d'un droit controversé
Grâce de Jacqueline Sauvage : l'histoire d'un droit controversé Grâce de Jacqueline Sauvage : l'histoire d'un droit controversé (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3
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Droit hérité de l'Ancien Régime, le droit de grâce a été utilisé par tous les présidents de la Vème République, sauf Valéry Giscard d'Estaing.

Alfred Dreyfus, sans doute le plus célèbre des détenus graciés. Accusé d'avoir livré des documents à l'ennemi allemand, le capitaine est innocent. C'est sa grâce, en 1899, qui apaise une France déchirée par cette affaire judiciaire. Un héritage de la monarchie. Le général de Gaulle l'utilisera pour commuer 90% des peines capitales en peines de prison à vie. Mais parfois, la grâce fait polémique, comme celle, en 1971, accordé à Paul Touvier, l'ancien patron de la milice lyonnaise.

Une lourde tâche

Pour George Pompidou, cette prérogative est une lourde tâche. "Le droit de grâce n'est pas un cadeau fait au chef de l'État pour exercer sa fantaisie", avait déclaré le président en 1972. Jacques Chirac est le président qui usera le plus de son droit de grâce. Avec une affaire emblématique : celle d'Omar Raddad, le jardinier accusé du meurtre de sa patronne.

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