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Libération de Jacqueline Sauvage : les réactions
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France 3
La grâce présidentielle de Jacqueline Sauvage a été très saluée par la classe politique, mais critiquée par la magistrature.
L'image est furtive, mais elle restera dans l'histoire. Jacqueline Sauvage sort de prison, une grâce totale accordée par François Hollande dans un bref communiqué hier, mercredi 28 décembre et saluée jusque dans les rangs de l'opposition. Sur Twitter, Marine Le Pen salue une décision sage, mais tardive. La classe politique est unanime et pourtant de nombreux élus s'interrogent sur le principe du droit de grâce.
La question du droit de grâce présidentiel
"Cette question du droit de grâce doit être interrogée dans la VIe République", assure Benoit Hamon, candidat à la primaire de la gauche. Avant d'être élu au sommet de l'État, François Hollande lui-même avait appelé à la suppression de ce droit. En janvier dernier, il avait reçu la famille de Jacqueline Sauvage et avait accordé une grâce partielle, ouvrant la voie à une libération conditionnelle. Mais par deux fois, les juges ont refusé cette demande.
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