Justice : relaxe quasi générale pour les militants du groupe de Tarnac
Les militants du groupe de Tarnac (Corrèze) et leur leader Julien Coupat ont été relaxés. Ils étaient accusés de sabotage d'une ligne SNCF en 2008. Le procès qui vient de se terminer ce jeudi 12 avril a surtout été celui du fiasco de l'enquête.
Le groupe de Tarnac (Corrèze) était présenté initialement par l'accusation comme un dangereux groupuscule terroriste. Après une longue lecture ce jeudi 12 avril, la présidente prononce une relaxe quasi générale des huit prévenus. "Il ne faut jamais lâcher. Il ne faut jamais cesser de se battre contre toutes les machines à broyer, quelles qu'elles soient, de l'antiterrorisme jusqu'aux tractopelles à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique)", a commenté Yildune Lévy, ancienne prévenue aujourd'hui relaxée.
Un prévenu condamné à quatre mois de prison avec sursis
Julien Coupat, considéré par les enquêteurs comme le théoricien de ce groupe libertaire, est également lavé de tout soupçon. Un fiasco judiciaire, selon la défense, qui depuis dix ans dénonce une manipulation des services de renseignement, sous la pression politique du gouvernement de l'époque. Seul un des prévenus est condamné à quatre mois de prison avec sursis. Le parquet a dix jours pour faire appel de cette décision.
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