Agression d'une médecin à Marseille : le procès de la jeune femme mise en cause reporté au 3 octobre

Une mineure âgée de 11 ans, présente au moment des faits, comparaîtra quant à elle devant un juge des enfants. La médecin affirme avoir "été frappée au visage, tirée par les cheveux, mordue dans le dos et avoir reçu des coups de poing".
Article rédigé par Catherine Fournier
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
La jeune femme est soupçonnée de violences sur une médecin après avoir tenté de récupérer une ordonnance que celle-ci refusait de lui donner. (VALLAURI NICOLAS / LA PROVENCE / MAXPPP)

L'agression avait provoqué l'émoi des habitants du quartier de la Viste à Marseille. Le procès d'une jeune femme de 19 ans, soupçonnée d'avoir agressé une médecin généraliste dans son cabinet à Marseille, est renvoyé au 3 octobre, a constaté un journaliste de Radio France présent sur place, jeudi 29 août. Elle devait être jugée en comparution immédiate. En attendant l'audience, la suspecte a été placée en détention provisoire avec expertise psychologique. 

La jeune femme est soupçonnée d'avoir, avec une enfant de 11 ans, agressé la praticienne le 12 août, car elle leur refusait une ordonnance. La jeune femme sera jugée début octobre pour cette agression, mais aussi pour violences conjugales. Le parquet a réuni les deux affaires. La mineure de 11 ans doit quant à elle comparaître devant un juge des enfants.

Une agression pour une ordonnance

La raison de ce renvoi s'explique par le fait que la présidente était au collège avec la plaignante. Elle s'est donc dessaisie de l'affaire. Sa remplaçante ne connaissait pas le fond du dossier et a ainsi demandé le renvoi.

Le 12 août, ces deux personnes s'étaient présentées au cabinet pour solliciter une ordonnance au bénéfice d'une tierce personne. Après avoir accepté dans un premier temps, la médecin s'était ravisée en consultant le dossier médical du patient en question et avait jeté l'ordonnance à la poubelle. Les deux jeunes filles ont alors tenté de la récupérer. En s'y opposant, la médecin affirme avoir "été frappée au visage, tirée par les cheveux, mordue dans le dos et avoir reçu des coups de poing", précise le parquet dans son communiqué, indiquant qu'elle a bénéficié d'une interruption totale de travail (ITT) de trois jours. 

Au cours de leurs auditions par les policiers, les deux mises en cause ont admis une altercation, mais ont présenté une version avec "des éléments de divergence", toujours selon le parquet. Selon cette même source, la jeune femme de 19 ans est connue de la justice pour des antécédents judiciaires de violences avec arme. 

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