Disparition suspecte d’une mère de famille dans le Tarn : " Delphine ne passait jamais toute seule avec les chiens, je suis formelle", témoigne sa voisine
Depuis la disparition de sa voisine Delphine Jubillar il y a plus d'une semaine, Olga "rumine" et ne "comprend pas".
"Delphine manque beaucoup dans le coin", témoigne jeudi 24 décembre au micro de France Bleu Occitanie, sa voisine Olga, qui ne comprend pas où Delphine Jubillar, cette infirmière de 33 ans et mère de famille a pu disparaître dans la nuit du 15 au 16 décembre de son domicile de Cagnac-les-Mines (Tarn). "Je n'arrive pas à comprendre, je ne sais pas. Comment elle a pu partir ? J'espère qu'au moins elle a fait une bise aux enfants. En tant que maman, en tant que mamie, on voudrait savoir", poursuit cette retraitée de 69 ans, ancienne coiffeuse.
"Une maman présente pour les enfants"
Pour elle, Delphine était une "maman présente pour les enfants" et le "papa aussi puisqu'on les voyait tout le temps passer ensemble, avec les chiens. Quand il y avait Cédric, il y avait les chiens. Mais Delphine ne passait jamais toute seule avec les chiens. Là-dessus je suis formelle", ajoute émue, celle qui habite dans la maison à côté de cette famille, rue Yves Montand, à Cagnac-les-Mines. Selon les premiers éléments de l'enquête, la mère de famille serait partie dans la nuit avec les chiens qui sont revenus sans elle au domicile, vers 4 heures du matin. Olga "rumine" depuis la disparition de la trentenaire et se demande si cette mère de deux enfants allait bien : "J’ai rencontré des gens comme ça, on croyait qu'ils étaient bien, ils n'étaient pas bien. Mais ça, on ne peut pas savoir".
Une semaine après la disparition de cette femme, le parquet de Toulouse a ouvert mercredi une information judiciaire pour enlèvement, détention ou séquestration pendant plus de sept jours pour tenter de démêler cette affaire complexe et étudier une éventuelle origine criminelle.
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