Hautes-Pyrénées : la justice demande un procès contre le maire de Tarbes pour prise illégale d'intérêts et favoritisme
Il est reproché à Gérard Trémège de n'avoir pas respecté la réglementation lors de l'attribution de marchés publics. Les accusations de trafic d'influence et corruption n'ont pas été retenues.
Après six ans d'instruction, le parquet de Pau a demandé un procès contre neuf personnes, dont le maire de Tarbes Gérard Trémège, mis en examen pour prise illégale d'intérêts et favoritisme, a appris France Bleu Béarn Bigorre.
Ce dossier porte sur l'attribution de marchés par la ville de Tarbes au profit de particuliers ou d'entreprises de la ville. L'instruction a duré six ans, après des gardes à vue en avril 2015. Les services de la procureure de la République de Pau, Cécile Gensac, considèrent qu'il y a assez de charges pour organiser un procès pour les délits de favoritisme et prise illégale d'intérêts.
Six ans d'instruction, 13 suspects
Il est reproché à Gérard Trémège de n'avoir pas respecté la réglementation lors de l'attribution de marchés publics, au profit de candidats proches du maire de Tarbes. Les huit autres protagonistes sont accusés de complicité et de recel. Parmi eux, l'ex-compagne du maire de Tarbes, l'ancien directeur général des services de la ville, ou encore un architecte.
La juge d'instruction doit maintenant décider de prendre, ou pas, une ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel. Gérard Trémège était aussi mis en examen pour trafic d'influence et corruption, mais ces chefs d'accusation n'ont pas été retenus. Initialement, 13 suspects étaient visés par l'enquête. Le parquet a demandé un non-lieu pour les quatre protagonistes restants.
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