Quatre hommes mis en examen et incarcérés pour le meurtre de l'entrepreneur Jean-Christophe Mocchi, en Corse, en 2022

Ces quatre personnes ont été arrêtées le 6 janvier. Elles ont été mises en examen et incarcérés lundi pour "association de malfaiteurs en bande organisée".
Article rédigé par franceinfo
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Le 24 juin 2022, Jean-Christophe Mocchi, 55 ans, chef d'entreprise, avait été tué par balles à Propriano. (James Hardy / AltoPress / PhotoAlto via AFP)

Quatre hommes ont été mis en examen et placés en détention provisoire pour le meurtre de l'entrepreneur Jean-Christophe Mocchi en 2022, a appris, mardi 14 janvier, "ici RCFM"(Nouvelle fenêtre) auprès de sources judiciaires et policières.

Abattu à la terrasse d'un bar

Le 24 juin 2022, Jean-Christophe Mocchi, 55 ans, chef d'entreprise, avait été tué par balles à Propriano (Corse-du-Sud). Il avait été abattu alors qu’il était attablé à la terrasse d'un bar, Le Manhattan, dans le quartier Quatrina. L'assassinat de Jean-Christophe Mocchi avait soulevé l'indignation de la société insulaire. Il était également juge au tribunal de commerce et fils de l'ancien maire (RPR) de Propriano, Emile Mocchi.

Ces quatre personnes ont été arrêtées le 6 janvier. Elles ont été mises en examen et incarcérés lundi pour "association de malfaiteurs en bande organisée" par une juge de la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille (Bouches-du-Rhône).

Les investigations ont porté sur la téléphonie

Selon une source policière, les investigations ont porté sur la téléphonie et sur un "groupe créé sur le réseau Snapchat où échangeaient certains des suspects". Cette boucle était destinée notamment à "surveiller la présence des gendarmes dans le centre de Propriano" ou pour "évoquer l'homicide de Jean-Christophe Mocchi". Les enquêteurs estiment que la bande de suspects "surveillait de près les déplacements de la victime", déjà visée par des tirs à Olmeto-plage (Corse-du-Sud), le 8 octobre 2021.

Les suspects nient les faits qui leur sont reprochés. L'une de leurs avocates, Me Charlotte Cesari, dénonce une "mesure disproportionnée, inadaptée et destructrice" visant des "citoyens au-delà de tout soupçon". Selon une source judiciaire, le mobile de l'assassinat peut être lié à des "intérêts économiques dans la sphère familiale" de Jean-Christophe Mocchi, connecté au "banditisme local".

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