Une octogénaire ne peut pas encore récupérer son logement squatté
La justice n'a pas autorisé une octogénaire de Rennes à reprendre son domicile squatté depuis un an et demi, car elle n'a pas lancé la procédure judiciaire assez tôt.
La justice n'a pas permis d'agir, alors ce sont des "bonnets rouges" qui ont voulu déloger les squatteurs qui ont investi les lieux. Cette maison d'une rue de Rennes appartient à Maryvonne, 83 ans. Pourtant, elle ne peut plus y aller aujourd'hui.
Les squatteurs connaissent leurs droits
Cela faisait plusieurs années qu'elle n'occupait plus ce domicile, mais elle avait entrepris il y a dix-huit mois de cela de faire partir les personnes qui y habitent illégalement.
Si elle a déposé deux plaintes et envoyé des courriers à la mairie de Rennes, elle n'a malheureusement pas fait la démarche indispensable dans cette situation, à savoir saisir le tribunal d'instance. Les trois squatteurs ont pour leur part protégé leurs arrières et ont engagé une avocate. "La loi leur donne le droit jusqu'à ce que le tribunal prononce leur expulsion de rester dans les lieux", explique-t-elle au micro de France 3.
48 heures de logement sans réaction des propriétaires suffisent pour protéger légalement les squatteurs.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.