Vaucluse : cinq personnes soupçonnées d'être impliquées dans plusieurs attaques de distributeurs automatiques de billets mises en examen
Ces cinq personnes avaient été interpellées le 3 février dans le Vaucluse.
Cinq personnes soupçonnées d'être impliquées dans plusieurs attaques de distributeurs de billets dans toute la France depuis octobre ont été mises en examen lundi 7 février pour "vols et tentatives de vols en bande organisée", "entrave au fonctionnement d'un système de traitement de données", "accès et maintien dans un tel système", "détention d'équipement destiné à porter atteinte à un tel système" et "association de malfaiteurs", a appris mercredi 9 février franceinfo de source judiciaire. Trois d'entre elles ont été placées en détention provisoire.
Ces cinq personnes ont été interpellées jeudi 3 février dans le département du Vaucluse, avait annoncé mercredi la gendarmerie nationale dans un communiqué. Elles sont soupçonnées d'être membres d'un réseau de "jackpotting", un phénomène apparu en France il y a environ cinq ans qui consiste à pirater le système informatique des distributeurs automatiques de billets pour en retirer le numéraire. L’enquête a été menée par la section de recherches de Toulouse et la brigade de recherches d’Auch, en co-saisine avec l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCLCTIC) et la police judiciaire lyonnaise.
Un groupe d'Europe de l'Est
C'est en novembre dernier que les premières investigations menées par les gendarmes d'unités de Centre-Val-de-Loire et de Midi-Pyrénées permettent d'identifier un groupe d’Europe de l’Est susceptible d'avoir commis 22 attaques de distributeurs de billet depuis le mois d'octobre, avec un préjudice estimé à plus de 300 000 euros.
Un de ses membres avait rapidement été identifié lors des investigations des enquêteurs et avait été interpellé avec un complice dans un hôtel du Vaucluse alors que les deux hommes venaient d'attaquer deux distributeurs. Trois autres de leurs complices avaient été interpellés en même temps. Les perquisitions avaient permis la saisie de 70 000 euros en numéraire.
Si trois d'entre eux ont donc été placés en détention provisoire lundi, une autre a demandé un débat différé sur la mesure de sûreté et a été incarcéré dans l'attente de cette décision. La dernière a été placée sous contrôle judiciaire.
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