Yoni Palmier reconnaît "un lien" avec les crimes dans l'Essonne mais nie toujours
Le "tueur de l'Essonne" est jugé depuis ce 31 mars par la cour d'assises. Il nie toujours les quatre meurtres commis dans l'Essonne entre 2011 et 2012.
C'est ce mardi 31 mars, dans l'après-midi, qu'a débuté le procès de Yoni Palmier. L'homme de 36 ans, surnommé "le tueur de l'Essonne", risque la perpétuité pour les meurtres de quatre personnes (deux hommes, deux femmes), exécutées au pistolet automatique entre novembre 2011 et avril 2012. Deux d'entre elles ont été abattues dans un parking, les deux autres en bas de chez elles.
"Oui, j'ai un lien avec ces crimes, mais je ne suis pas l'assassin", a lâché Palmier face à la cour d'assises. Il nie toujours les faits.
"C'est son arme, ses cartouches"
Les avocats des parties civiles ne croient pas à son innocence. "C'est son arme, ses cartouches, c'est son parking", déclare à France 3 Elisabeth Auerbacher. "Le seul et unique ADN qu'on retrouve sur l'arme du crime, c'est celui de M. Palmier", renchérit Adel Fares.
"Les mains dans les poches, l'air désinvolte, Yoni Palmier ne semble pas impressionné par la cour d'assises. Aux questions du président, il répond froidement, de manière expéditive. [...] Lorsqu'on lui demande de se définir, il répond : 'Je suis quelqu'un de tranquille, de solitaire'", rapporte Nathalie Perez, journaliste de France 3. Le procès doit durer trois semaines.
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